Et si la vente à domicile n’était finalement qu’une franchise « simplifiée », un franchisé qui n’aurait pas pignon sur rue.
Je ne suis pas une professionnelle de la franchise, mais étudions les similitudes :
Franchise | VDI – MLM | |
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Investissement de base | Variable, mais généralement élevé (60 000€ en moyenne) | Faible (kit de démarrage 350€ en moyenne) |
Local commercial ? | oui | non |
Stock ? | oui | non obligatoire |
Royalties à payer à sa société partenaire ou franchiseur ? | oui | non |
Statut juridique ? | SARL / EURL | VDI, puis SARL/EURL si l’activité se développe suffisamment |
Cahier des charges imposé par la société partenaire ou franchiseur ? (hors contraintes réglementaires) | Oui : règles d’implantation et organisationnelles | Non : liberté totale dans sa manière d’exercer |
Développement du réseau à la responsabilité du franchisé ou du partenaire MLM ? | non | oui |
Transmission du savoir-faire, duplicabilité du modèle d’affaire / assistance de la part du réseau ? | Oui : transmission d’un concept marketing éprouvé, rôdé, clair et précis. | En principe oui… Mais dans les faits, cela dépend du réseau qu’on intègre. La duplication est souvent bien moins efficace qu’en franchise. |
Globalement, la vente à domicile a beaucoup moins de contraintes que ce soit en termes d’investissements ou d’organisation de son affaire.
A l’inverse, du fait que l’activité soit moins cadrée et ne bénéficie pas d’une grande visibilité immédiate, une affaire dans la VDI peut être plus compliquée à développer, et demande du temps.